...et voyez ce que ça donne.
Sérieux, là, si on veut continuer à croire que le gala de l'Adisq est cohérent et prestigieux, faut arrêter de faire voter que le monde qui mange au St-Hubert. Non mais! Isabelle Boulay interprète de l'année? Et Nicolas Cicconne du côté des messieurs? Hello? IL s'est tellement fait de bonne musique cette année, c'est impossible que ce soit deux vieux braillards essouflés qui gagnent les prix les plus prestigieux... Ils n'ont rien ammené de nouveau et rafraîchissant sur la scène musicale cette année. Que fait-on des vents de fraîcheur? Moi, je préférais la formule du Métrostar tant qu'à ça; au moins, tout le monde, mais vraiment tout le monde là, va à l'épicerie. Alors qu'au St-Hubert... bin la clientèle est très précise. Mais je ne critique pas du tout le monde qui va au St-Hubert, loin de là! C'est bon le poulet. Mais est-ce qu'on s'entend qu'il n'y a qu'une seule catégorie de gens qui vont bouffer au St-Hubert, pis c'est ceux qui écoutent les rockeurs de matante? Je trouve ça insultant pour les artistes qui ont vraiment su ajouter quelque chose de nouveau et surprenant à la scène musicale québécoise.
Mais il y a quand même eu quelques belles surprises dans les lauréats. Je pense à Tricot Machine, dans la catégorie Révélation de l'année. Et à tous les prix remis à Daniel Bélanger... C'est peut-être un vieux de la veille, mais il reste indétrônable.
Dans le même ordre d'idée, ce week-end j'ai terminé de lire le nouveau roman de Stéphane Dompierre, Mal élevé. Il passe par son personnage principal de musicien rebelle une critique assez cinglante de la musique pop au Québec. Savoureux!
lundi 29 octobre 2007
Moi, j'mange pas au St-Hubert...
Publié par
MIREILLE
à
07:49
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