Frustrations contre la « démocratie »

Un premier topo pour annoncer qu'on vient d'ajouter une supp. à Justice le 20 octobre au Métropolis...

Bon, alors maintenant que c'est dit, je me pointe avec ma montée de lait (elles s'avèrent de plus en plus fréquentes ces dernières semaines). Mais je ne serai pas longue, parce que je suis épuisée et anéantie.

Va encore y avoir la grève. Les étudiants dépoussièrent leurs ptits carrés rouges en feutre.

Je reviens de l'assemblée qui a eu lieu avec mon association étudiante, et je ne peux que vous dire que la démocratie est une idée bien abstraite, et qui, tout compte fait, ne peut exister.

Bon, pour contextualiser, il était question de savoir si oui ou non il y aura grève. Mais comment une association étudiante peut prétendre informer les étudiants qu'elle représente lorsqu'elle ne fait qu'organiser des discours pour les militants du « oui à la grève »? Comment peut-on dire être démocratique lorsque personne n'a pu représenter le «non» en discours? D'autant plus que les arguments pour le «oui» ne se basaient que sur des rumeurs non fondées, et tentaient de convaincre en établissant un régime de la peur et en hurlant des menaces?

Comment un amendement VOTÉ par la MAJORITÉ peut ensuite être réfuté par quelque formulation obscure? Ces gens-là qui se disent de gauche ne sont pas plus démocratiques qu'un despote. La démocratie, ça fait leur affaire tant que ça les arrange... si la majorité est contre leurs idéaux, les gauchistes sont prêts à tout pour imposer leurs plans et à en faire payer tout le monde. Quand je pense qu'ils traitent les autres d'égoïstes...

Vous savez quoi? Les gauchistes sont les gens les plus égocentriques d'une société. Il n'y a que leur propre débat qui ait de la valeur.

En passant, je vais finir sur cette note... Le pavillon de design de l'Uqam a été vandalisé cette nuit, parce que nous sommes formellement contre une grève étudiante. Y a-t-il exemple plus éloquent de ce que je viens de soulever?