mardi 22 avril 2008

Quand l'art dépasse les limites

Guillermo Vargas Habacuc, ça vous dit de quoi? Si vous le googlez, vous découvrirez probablement qu'il s'agit là d'un artiste sud américain. À mon humble avis, l'homme est loin d'être un artiste, c'est un meurtrier.

En 2007, cet «artiste» a capturé un chien errant dans les ruelles du Costa Rica. Il l'a attaché à un petit bout de corde dans la galerie Codice, et l'a laissé mourir là sans eau ni nourriture. L'artiste ainsi que les visiteurs sont restés impassibles face à la douleur et la détresse de l'animal, qui est resté dans cet état d'une cruauté injustifiée pendant plusieurs jours, jusqu'à ce que sa mort s'en suive.

Déjà, je suis sous le choc. Mais le pire n'est pas là... La Biennale Centroaméricaine d'Art invite Guillermo Vargas à répéter son geste en 2008.

De l'art qui fait souffrir, et qui provoque même la mort! dans des situations d'une cruauté gratuite, hé bien, ne sera jamais de l'art.

Une pétition est présentement en ligne, espérant ainsi sensibiliser les organisateurs de la Biennalle sur l'absurdité d'une telle «installation». Je vous invite à la signer: http://www.petitiononline.com/13031953/petition.html

Cette histoire me fait faire un parallèle avec ce nouveau scandale qui vient d'éclater en Allemagne. L'artiste Gregor Schneider, qui est très populaire en ce moment, veut exposer un être humain mourant dans un musée. Il justifie sa démarche en disant vouloir briser un tabou de notre société. Dans ce cas-ci, on peut comprendre que l'homme ou la femme qui se prêtera à cet exercice extrême le fera en plein accord, contrairement à ce chien!

Mais tout ça peut emmener un très intéressant débat. Jusqu'où se rend l'art? Quand est-ce que l'on dépasse les limites de l'art? L'art fait réfléchir sur des réalités actuelles, provoque, déstabilise... Mais se peut-il qu'on se rende parfois trop loin? Quelles en sont les limites? Personnellement, j'ai bien de la misère à reconnaître un art qui fait souffrir une forme de vie, surtout si cela est fait contre le gré de cette forme de vie.

Est-ce que l'art est maintenant rendu à un niveau où il ne suffit plus de créer, on peut maintenant que constater? Car dans le cas de Vargas et Schneider, je vois difficilement une forme de création. Laisser un animal mourir dans une galerie, je vois mal là où se trouve la parcelle de création.

Bon, je me dirige peut-être sur un chemin glissant. dont je me maîtrise pas vraiment le domaine. Si je pense à Marcel Duchamp et à sa célebrissime fontaine, ou à tous ces ready-made, il est vrai que l'acte créateur n'y est pratiquement pas présent. Il est vrai aussi que Duchamp avait fait scandale à son époque.

Mais je crois que là n'est pas la question, dans cette idée de créer vs. constater en art. Le fait est que Vargas fait gratuitement souffrir un être vivant d'une façon tellement ignoble, que ça m'enlève toute foi en la mission de l'Art dans notre société.

Et que dire d'une belle conclusion pour clore le sujet? Lorsqu'on a interviewé Vargas au sujet de la cruauté de son geste, il a répondu que l'animal serait mort dans les ruelles de toute façon... Mais quel épais c'est ça pour répondre aussi stupidement?

4 commentaires:

amart a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
amart a dit…

l'art ne depasse jamais ces limite!c'est l'artiste lui meme qui depasse ces propre limite!l'art ne fait pas parti de la cruoté .

Anonyme a dit…

Oui, probablement il est donc

Anonyme a dit…

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